Pour moi, solidarité veut dire : « frotter le dos d’un frère et   après, il frotte le tien ! ». Les Sœurs Missionnaires des Campagnes en arrivant à Pouda, ont admiré la solidarité qui existait entre les habitants : la construction d’une maison, le travail des champs se font ensemble, en coopérative avec les voisins ; il y a la même solidarité pour les funérailles.

En 2000, la Sœur Colette m’a demandé : cette solidarité qu’il y a, ne peut-elle pas être pour la santé aussi ? Et moi de répondre : « Je vais réfléchir ».Après quelques semaines, ensemble, nous avons discuté longuement sur ce problème. Puis avec la communauté des Sœurs, nous avons eu l’idée de quelque chose.

Le besoin de mes frères et soeurs d'apprendre à lire et à écrire dans leur langue maternelle, a résonné en nos coeurs. Depuis quelques années, avec les Frères des Campagnes, nous avons mis en route cette formation pour l'apprentissage de la langue Mooré.